L’ENFANT VICTIME DU PERVERS NARCISSIQUE DANS LA FAMILLE
Personne n’est épargné par les difficultés de l’existence. L’enfant est dépendant pendant de nombreuses années de ses parents, sans qui il ne pourrait se développer ou survivre. Mais grandir auprès d’un parent narcissique, c’est porter le lourd fardeau d’apprendre à ne vivre qu’au travers de la destruction psychique pathologique imposée par le parent pervers narcissique. Un bagage bien lourd pour des épaules si petites.
L’enfant victime
“On ne choisit pas ses parents”. Cet adage est d’autant plus vrai, qu’on ne choisit ni ses parents, ni la perversion pathologique. Encore plus pour le pervers narcissique sur son enfant à un âge si peu avancé de la vie.
Sans expérience, et sans aucune connaissance d’une autre possibilité d’existence, les enfants de pervers narcissiques sont de véritables victimes. C’est pourtant un stade de construction primordial dans la vie. Ils sont alors de véritables objets livrés à leur bourreau sans aucun moyen de défense. En effet, ils sont en proie aux violences les plus destructrices et révélatrices de la pathologie du pervers narcissique.
Les violences
Les enfants de pervers narcissiques sont très vites confrontés à des violences et des traumatismes. Violences psychologiques, physiques, voire sexuelles. Même si leur intensité et leur répétition varie selon la situation, les traces n’en restent pas moins ancrées et indélébiles.
L’enfant victime d’un pervers narcissique est bien souvent isolé. Cela lui laisse d’autant moins de marge de se rendre compte de sa situation ou de pouvoir se confier à quelqu’un.
Ces violences vécues par l’enfant de pervers narcissique sont une instrumentalisation de l’enfant réduit à l’état d’objet. Cela dans l’unique but de satisfaire les besoins pathologiques du parent pervers narcissique. Un déversoir des plaintes, et même eux, ne sont pas épargnés.
En réalité, ces violences sont encore plus exacerbées lors de la séparation ou divorce des parents. C’est ainsi que l’on a conçu le syndrôme d’aliénation parentale, qui décrit les manipulations que peut exercer l’un des parents (parent aliénant) vers l’autre parent (parent aliéné).
Cependant, les violences subies lors de la construction à cet âge si crucial de la vie laissent des traces indélébiles. Il est difficile de se défaire de véritables traumatismes marqués au fer rouge.
Les traumatismes
En réalité, souffrir laisse des traces indélébiles sur le psychisme et l’âme. C’est encore plus vrai lorsqu’on est enfant et inoffensif, sans aucune arme pour se défendre.
Par ailleurs, l’atteinte psychique et physique que subit l’enfant de pervers narcissique est une effraction à sa sécurité, son estime de soi et sa capacité d’expression.
Pire encore, ces traumatismes à répétition empêchent l’enfant de se développer, de satisfaire ses besoins, de comprendre ses désirs et ses émotions, alors que c’est justement dans l’enfance que cette exploration doit être menée.
Or, l’enfant est instrumentalisé est déshumanisé pour satisfaire les besoins de son parent pervers narcissique et pour satisfaire ses désirs de vengeance. Il connaît un développement traumatique dont lui seul connaît le fardeau, qui dès le plus jeune âge, est d’exister sans vivre.
Conclusion
Il n’est nulle toxicité dont il ne faudrait pas fuir, surtout à un si jeune âge. L’enfant victime d’un parent pervers narcissique ploie sous un fardeau dont lui seul connaît le poids sans pourtant avoir conscience de sa propriété.
N’hésitez pas à consulter notre article qui vous indiquera comment vous pouvez aider un enfant qui vit l’enfer d’une relation narcissique avec un de ses parents.