Jusqu’où peut aller un pervers narcissique ?
L’emprise psychologique exercée par un manipulateur pervers sur sa proie dépasse souvent l’entendement. À tel point que, même une fois la toxicité de la relation décelée par la victime, elle peut encore douter du bien-fondé de la fuite, en tant qu’unique solution. Mais lorsque le choix d’abandonner son bourreau n’est pas encore clairement engagé, une question cruciale doit être posée : jusqu’où peut aller un pervers narcissique dans la destruction de l’autre ? Voici quelques pistes destinées à alerter.
Sommaire
Rester avec son bourreau affectif et s’enfoncer encore plus
Le PN dispose de tout un arsenal de techniques manipulatoires pour faire de sa victime une marionnette docile dont le jugement est altéré. Entre le contrôle pris subrepticement, l’isolement instauré sans en avoir l’air et le dénigrement instillé minutieusement, la proie finit par accepter sa situation comme étant, si ce n’est “normale”, du moins “supportable”. Mais une fois le système pervers mis en place, perdure-t-il sans changer ?
Être tenté de supporter la relation avec son PN
La relation toxique dure souvent depuis de nombreuses années, alors pourquoi ne pas continuer ? C’est ainsi que la personne subissant les manipulations perverses de son conjoint ou autre, même une fois qu’elle a pris conscience de la dimension délétère du lien qui les unit, peut malgré tout minimiser la situation et “décider” de rester.
Elle peut tenter de se rassurer en se disant que son sort n’est pas si terrible que cela et qu’elle pourrait bien tenir jusqu’à la fin de ses jours sur ce mode de fonctionnement qu’elle endure déjà depuis un certain temps, voire que c’est normal. Parfois, elle pourra se leurrer en invoquant que c’est mieux pour les enfants (ce qui n’est évidemment pas le cas) ou que ce serait trop compliqué de bouleverser toute sa vie, surtout si à la dépendance affective s’ajoute la dépendance financière qui complique la matérialisation du projet de départ. Mais tous ces arguments éludent un problème de taille : le pervers narcissique évolue ! Et pas dans le bon sens…
La mise en place de la soumission affective
La perversion pathologique du manipulateur tient surtout à sa capacité à maintenir la victime sous emprise. C’est pourquoi il ne va pas systématiquement vers la violence physique, surtout au début, qui pousserait l’objet de son entreprise de démolition à s’échapper. Ce serait l’inverse de l’effet escompté, puisque le PN se nourrit de sa proie et ne renonce jamais à elle tant qu’elle n’est pas vidée de sa substance.
Le manipulateur pervers se contente d’acculer sa cible pour exercer sur elle une pression psychologique si insidieuse qu’on ne voit rien venir, ni de l’intérieur ni de l’extérieur de la relation. Et l’étau continuera lentement, mais sûrement, de se refermer jusqu’à broyer la personne qu’il enserre.
Le pervers narcissique est suffisamment stratège pour ne pas aller trop souvent trop loin, usant principalement de la confusion que provoque son comportement entre chaud et froid.
Les techniques de manipulation les plus souvent observées résident dans :
- les injonctions paradoxales ou la double-contrainte qui mettent la proie en échec perpétuel (par exemple, la surcharger de tâches à accomplir et lui reprocher de ne pas prendre le temps de s’occuper de l’autre) ;
- la disqualification, procédé qui oppose un déni total au ressenti de la victime, au point qu’elle ne sait plus se fier à son instinct.
À la clé, la dévalorisation s’installe, tout comme l’inertie qui rend la prise de décision impossible. La personne se sent abandonnée, rejetée, trahie, coupable et l’estime de soi est largement mise à mal. Le dénigrement est tel que la honte et la culpabilité l’empêchent de communiquer avec l’entourage et l’isolement social est quasiment inéluctable.
Rester avec son bourreau affectif et s’enfoncer encore plus
Le PN dispose de tout un arsenal de techniques manipulatoires pour faire de sa victime une marionnette docile dont le jugement est altéré. Entre le contrôle pris subrepticement, l’isolement instauré sans en avoir l’air et le dénigrement instillé minutieusement, la proie finit par accepter sa situation comme étant, si ce n’est “normale”, du moins “supportable”. Mais une fois le système pervers mis en place, perdure-t-il sans changer ?
Être tenté de supporter la relation avec son PN
La relation toxique dure souvent depuis de nombreuses années, alors pourquoi ne pas continuer ? C’est ainsi que la personne subissant les manipulations perverses de son conjoint ou autre, même une fois qu’elle a pris conscience de la dimension délétère du lien qui les unit, peut malgré tout minimiser la situation et “décider” de rester.
Elle peut tenter de se rassurer en se disant que son sort n’est pas si terrible que cela et qu’elle pourrait bien tenir jusqu’à la fin de ses jours sur ce mode de fonctionnement qu’elle endure déjà depuis un certain temps, voire que c’est normal. Parfois, elle pourra se leurrer en invoquant que c’est mieux pour les enfants (ce qui n’est évidemment pas le cas) ou que ce serait trop compliqué de bouleverser toute sa vie, surtout si à la dépendance affective s’ajoute la dépendance financière qui complique la matérialisation du projet de départ. Mais tous ces arguments éludent un problème de taille : le pervers narcissique évolue ! Et pas dans le bon sens…
La mise en place de la soumission affective
La perversion pathologique du manipulateur tient surtout à sa capacité à maintenir la victime sous emprise. C’est pourquoi il ne va pas systématiquement vers la violence physique, surtout au début, qui pousserait l’objet de son entreprise de démolition à s’échapper. Ce serait l’inverse de l’effet escompté, puisque le PN se nourrit de sa proie et ne renonce jamais à elle tant qu’elle n’est pas vidée de sa substance.
Le manipulateur pervers se contente d’acculer sa cible pour exercer sur elle une pression psychologique si insidieuse qu’on ne voit rien venir, ni de l’intérieur ni de l’extérieur de la relation. Et l’étau continuera lentement, mais sûrement, de se refermer jusqu’à broyer la personne qu’il enserre.
Le pervers narcissique est suffisamment stratège pour ne pas aller trop souvent trop loin, usant principalement de la confusion que provoque son comportement entre chaud et froid.
Les techniques de manipulation les plus souvent observées résident dans :
- les injonctions paradoxales ou la double-contrainte qui mettent la proie en échec perpétuel (par exemple, la surcharger de tâches à accomplir et lui reprocher de ne pas prendre le temps de s’occuper de l’autre) ;
- la disqualification, procédé qui oppose un déni total au ressenti de la victime, au point qu’elle ne sait plus se fier à son instinct.
À la clé, la dévalorisation s’installe, tout comme l’inertie qui rend la prise de décision impossible. La personne se sent abandonnée, rejetée, trahie, coupable et l’estime de soi est largement mise à mal. Le dénigrement est tel que la honte et la culpabilité l’empêchent de communiquer avec l’entourage et l’isolement social est quasiment inéluctable.
Rester avec son bourreau affectif et s’enfoncer encore plus
Le PN dispose de tout un arsenal de techniques manipulatoires pour faire de sa victime une marionnette docile dont le jugement est altéré. Entre le contrôle pris subrepticement, l’isolement instauré sans en avoir l’air et le dénigrement instillé minutieusement, la proie finit par accepter sa situation comme étant, si ce n’est “normale”, du moins “supportable”. Mais une fois le système pervers mis en place, perdure-t-il sans changer ?
Être tenté de supporter la relation avec son PN
La relation toxique dure souvent depuis de nombreuses années, alors pourquoi ne pas continuer ? C’est ainsi que la personne subissant les manipulations perverses de son conjoint ou autre, même une fois qu’elle a pris conscience de la dimension délétère du lien qui les unit, peut malgré tout minimiser la situation et “décider” de rester.
Elle peut tenter de se rassurer en se disant que son sort n’est pas si terrible que cela et qu’elle pourrait bien tenir jusqu’à la fin de ses jours sur ce mode de fonctionnement qu’elle endure déjà depuis un certain temps, voire que c’est normal. Parfois, elle pourra se leurrer en invoquant que c’est mieux pour les enfants (ce qui n’est évidemment pas le cas) ou que ce serait trop compliqué de bouleverser toute sa vie, surtout si à la dépendance affective s’ajoute la dépendance financière qui complique la matérialisation du projet de départ. Mais tous ces arguments éludent un problème de taille : le pervers narcissique évolue ! Et pas dans le bon sens…
La mise en place de la soumission affective
La perversion pathologique du manipulateur tient surtout à sa capacité à maintenir la victime sous emprise. C’est pourquoi il ne va pas systématiquement vers la violence physique, surtout au début, qui pousserait l’objet de son entreprise de démolition à s’échapper. Ce serait l’inverse de l’effet escompté, puisque le PN se nourrit de sa proie et ne renonce jamais à elle tant qu’elle n’est pas vidée de sa substance.
Le manipulateur pervers se contente d’acculer sa cible pour exercer sur elle une pression psychologique si insidieuse qu’on ne voit rien venir, ni de l’intérieur ni de l’extérieur de la relation. Et l’étau continuera lentement, mais sûrement, de se refermer jusqu’à broyer la personne qu’il enserre.
Le pervers narcissique est suffisamment stratège pour ne pas aller trop souvent trop loin, usant principalement de la confusion que provoque son comportement entre chaud et froid.
Les techniques de manipulation les plus souvent observées résident dans :
- les injonctions paradoxales ou la double-contrainte qui mettent la proie en échec perpétuel (par exemple, la surcharger de tâches à accomplir et lui reprocher de ne pas prendre le temps de s’occuper de l’autre) ;
- la disqualification, procédé qui oppose un déni total au ressenti de la victime, au point qu’elle ne sait plus se fier à son instinct.
À la clé, la dévalorisation s’installe, tout comme l’inertie qui rend la prise de décision impossible. La personne se sent abandonnée, rejetée, trahie, coupable et l’estime de soi est largement mise à mal. Le dénigrement est tel que la honte et la culpabilité l’empêchent de communiquer avec l’entourage et l’isolement social est quasiment inéluctable.
Vider la psyché de sa proie par la manipulation
Ce qu’il faut comprendre ici, c’est que la domination progressive est en fait un engrenage qui cause des dommages extrêmement douloureux à la victime. Et ces blessures peuvent s’avérer si insupportables que la proie, vampirisée et drainée de son énergie vitale, peut aller jusqu’à la dépression, la mélancolie puis, dans les cas les plus graves, le suicide.
Bien entendu, toutes les personnes qui vivent sous l’emprise d’un PN ne sont pas destinées à en mourir, mais il faut garder en tête que la dangerosité croissante de l’individu toxique peut les amener jusqu’à cette extrémité, après des années d’usure. Le problème, c’est qu’avant d’en arriver là, il y a toute une palette de dégâts plus ou moins réversibles qui peuvent atteindre fortement l’objet de convoitise du manipulateur machiavélique.
Ce qui est certain, c’est qu’on ne vieillit pas main dans la main avec un PN : soit on le quitte, soit on s’éteint sous son joug. Il n’y a pas d’issue heureuse à la relation toxique ou du moins, tolérable. En restant auprès de son tortionnaire, on s’expose à un état de stress et d’hypervigilance anxieuse épuisant et néfaste qui se manifestera sous la forme d’anxiété, d’angoisse, de troubles du sommeil, d’attaques de panique et de différents symptômes causés par la multitude de traumatismes subis.
Quand la bête se déchaîne : le pervers narcissique échaudé
Bien qu’expert dans l’art de la persuasion et de l’asservissement, il arrive que le PN perde le contrôle de la situation et donc, de lui-même. Typiquement, cela advient lorsque son jouet (c’est-à-dire son souffre-douleur) lui échappe. Cette situation parfaitement intolérable pour le porteur de faille narcissique est un véritable affront qui doit être puni. Ne nous méprenons pas : ce n’est pas parce que le prédateur va certainement redoubler de rage envers la victime qui essaie de se sortir de l’oppression qu’il faut renoncer à partir, bien au contraire ! On ne le dira jamais assez : un pervers narcissique doit être quitté au plus tôt et sans le moindre doute ni remords (bien sûr, ce n’est pas si facile).
L’atteinte physique et psychologique à la personne
L’un des cas les plus dramatiques de mise à mal psychologique serait le meurtre par incitation au suicide, mais il y a aussi la violence physique, les sévices sexuels, le harcèlement moral, les violences verbales qui peuvent avoir raison de la volonté de vivre de quiconque subit de manière répétée ces agressions. Certains manipulateurs narcissiques sont même allés jusqu’à les faire interner en psychiatrie contre leur gré.
L’atteinte morale ou comment détruire l’image sociale
Lorsque certaines partenaires s’avèrent plus résistantes face aux attaques incessantes de leur harceleur, il n’est pas rare de constater que celui-ci peut trouver un autre moyen de faire souffrir sa proie. La personne toxique et perverse qui pense avoir subi un affront (comme celui de se rebeller contre son régime tyrannique) n’hésitera pas à user de tous les stratagèmes pour détruire psychologiquement, financièrement et socialement sa cible.
Cela pourra très souvent se manifester sous forme de diffamation au travail. En effet, menacer l’emploi de quelqu’un, c’est le précariser et donc, le fragiliser et le rendre plus enclin à la dépendance (socle des manipulateurs psychologiques).
Il y a aussi la tendance croissante au dénigrement sur les réseaux sociaux qui fait partie des grands classiques des prédateurs narcissiques, ceux-ci ne se contentant plus de détruire l’image sociale de leur cible uniquement dans les cercles d’amis et de proches.
Et quand la volonté de nuire est incontrôlable, l’humiliation publique devient une arme redoutable. Photos de nus, photomontages et même piratage de comptes internet dans le but d’incriminer la victime ne sont malheureusement pas des procédés rares pour faire plier les volontés les plus résistantes.
L’aliénation parentale : quand les enfants deviennent l’instrument de vengeance
Parmi les expériences les plus douloureuses et les plus fréquemment infligées aux victimes de pervers narcissique dans le cadre de la famille, il y a l’instrumentalisation des enfants du couple. Dans ce schéma pervers, il y a le combat pour la garde des mineurs qui place les enfants au cœur d’une guerre sans merci dont l’enjeu est la vengeance perpétuelle contre l’autre parent. C’est une situation dramatique qui non seulement instaure une aliénation sans limite de durée, mais qui fait des ravages sur de tout jeunes êtres en pleine construction de leur personnalité.
Lorsque l’envie de quitter un pervers narcissique avec qui l’on a eu des enfants commence à se manifester, il est fortement recommandé de se faire accompagner au plus tôt, psychologiquement et judiciairement parlant. Il est également indispensable de trouver des personnes-ressources dans divers domaines : juridique, social, financier afin de se protéger au mieux du déferlement de rage du PN qui suivra.
Dès que l’on part du principe que le type de personnalité du tyran affectif le pousse à trouver de la jouissance dans la souffrance de sa proie, on sait que l’on est exposée à toutes sortes de manipulations perverses. Mais l’imminence d’être démasqué amène parfois le PN à précipiter son opération destructrice avec une effrayante véhémence. Maintenant que vous savez jusqu’où peut aller un pervers narcissique dans son entreprise malveillante, nous pouvons vous offrir notre accompagnement personnalisé précieux pour aider toute victime de PN à s’extirper au plus vite et au mieux de ses griffes.