9 PHRASES PUISSANTES POUR SE DÉTACHER D’UN PN
Parce que le pervers narcissique possède une structure de personnalité irrémédiablement endommagée, il est inutile de chercher à s’expliquer avec lui pour espérer clore la relation. Ce travail, vous allez devoir l’accomplir vous-même, peut-être avec l’aide de vos proches et, dans l’idéal, l’accompagnement d’un thérapeute. Toutefois, le chemin semble parfois très solitaire. Pour ne pas perdre de vue votre objectif de reconquête de liberté, vous accrocher à des affirmations à se répéter vocalement ou mentalement, tels des mantras qui vous recentrent sur l’essentiel de cette épreuve de vie peut être salutaire. Voici 9 phrases puissantes pour se détacher d’un PN qui vous serviront à la fois de bouclier contre ses attaques et d’encouragements pour aller de l’avant.
Sommaire
1. Il projette
Vous, qui doutez de vous et savez vous remettre en cause à la moindre remarque, avez l’habitude de prendre en compte les attaques de votre bourreau. À chaque accusation, vous vous efforcez de vous justifier, ce qui par conséquent la rend recevable. Dans les grands classiques auxquels aucune victime de manipulateur sentimental n’échappe, vous avez donc été taxé de mensonges, de cachotteries, de tromperies, etc. Eh bien sachez que lorsqu’un PN vous définit, il parle en fait de lui-même. C’est ce que l’on appelle “projeter” en psychanalyse. Toute la vérité le concernant qu’il est incapable d’affronter par son immaturité, il vous la balance pour s’en débarrasser. Vous êtes-vous déjà demandé “Mais d’où sort-il une idée pareille ?” Tout simplement de SA réalité. Ce qui est inconcevable pour vous l’est pour lui pour une raison limpide : il en est capable ! L’écrivain Napoléon Hill disait “Tout ce que l’esprit conçoit et croit, il peut l’obtenir.” Ainsi, si par exemple l’adultère occupe ses pensées, c’est qu’il en est ou va être bientôt coupable lui-même. Donc ça n’a rien avec vous et quand vous faites face à une pluie de reproches, ne répondez rien et dites-vous silencieusement : “il projette, c’est de lui qu’il parle, pas de moi” et fuyez la conversation au plus tôt, sans alimenter la dispute.
2. Le silence est la plus grande forme de mépris
Plus exactement, l’auteur irlandais du XXe siècle George Bernard Shaw disait “Le silence est l’expression la plus parfaite du mépris”. Malgré toute la colère et la rancœur que vous pouvez ressentir à l’égard de votre vampire émotionnel, réfrénez vos envies de confrontation et de vengeance. C’est évidemment bien plus dur à faire qu’à dire, mais si vous vous répétez que le dédain dont témoignera votre indifférence est bien plus offensant que la colère que vous pourriez montrer, vous devriez réussir à vous apaiser. Chacun sait que la haine appelle la haine et l’entretenir, c’est y participer, c’est alimenter le cercle vicieux. Prenez donc de la hauteur. Bien entendu, le but de rester imperturbable n’est pas de faire souffrir l’autre, mais bien de vous protéger et surtout, de sauvegarder votre énergie pour quelque chose de plus positif, comme votre travail de reconstruction. Utilisez cette phrase surtout pour vous aider à ignorer les perches tendues par le prédateur sentimental et à maintenir le no contact.
3. Je vaux mieux que ça
Oh oui, vous avez droit au bonheur et surtout, au respect. Ce que vous donne le PN, ce sont des miettes d’attention entrecoupées de coups bas. Vous l’avez accepté bien trop longtemps parce qu’au fond, vous pensiez mériter ce traitement. Il est grand temps que cela change. Consultez un psy en ligne ou en présentiel et tentez de comprendre ce qui vous a poussé à accepter l’inacceptable. Pourquoi avoir autorisé que l’on vous rabaisse, que l’on étouffe votre feu sacré ? Reconnectez-vous avec votre essence et ce qui vous tient à cœur et vous réaliserez que personne ne devrait jamais être traité de la sorte. À chaque critique, à chaque mauvais traitement, répétez-vous “je vaux mieux que ça” et vous finirez par vous en convaincre. Vous n’aurez ainsi plus peur de perdre ceux qui ne sont pas aptes à déceler votre valeur.
4. Ce n’est pas de l’amour
L’attachement que vous ressentez pour votre bourreau n’a rien à voir avec le sentiment amoureux. C’est sans doute difficile à accepter, mais c’est une réalité. De sa part, c’est de l’emprise. De la vôtre, c’est de la dépendance affective. Acceptez cet état de fait et servez-vous-en pour faire votre deuil de cette relation toxique qui n’aurait jamais pu marcher. Ce n’est pas un chagrin d’amour que vous vivez, c’est une désintoxication. Une fois le sevrage effectué, vous y verrez beaucoup plus clair. Bien sûr que vous êtes capable d’aimer et d’être aimée en retour, mais pas avec un malade incurable comme le PN.
5. Ce n’est pas de ma faute
Avec son travail de sape constant, le manipulateur pervers a réussi à vous convaincre que vous étiez responsable de tous les torts. Vous avez pris l’habitude de porter le chapeau pour tout et n’importe quoi. L’échec de votre couple vous semble donc entièrement imputable et vous doutez de votre aptitude à vivre à deux. Arrêtez de vous flageller et pratiquez plutôt la bienveillance envers vous-même. Vous avez été berné par une personnalité machiavélique à l’opposé de votre bonté naturelle. Vous ne pouviez pas savoir que de tels caractères existaient et faire votre possible pour que cette histoire amoureuse fonctionne, quitte à vous sacrifier, n’était pas censé être une erreur. Seulement, dorénavant vous savez. Prenez cette expérience comme un apprentissage qui doit vous prémunir de retomber sur un schéma similaire. C’est pourquoi il est essentiel d’effectuer une démarche thérapeutique pour comprendre l’origine de votre faille narcissique et les manières de l’atténuer. Non, ce n’était pas votre faute, mais c’est maintenant votre responsabilité d’en tirer les leçons qui s’imposent.
6. Quand on traverse l’enfer, il faut continuer d’avancer
La rupture avec un PN est toujours houleuse et difficile à vivre. Certains jours sont bien plus ardus que d’autres et cette progression en dents de scie est éprouvante. Si l’on se sent submergé, dévasté, à bout de nerfs, il faut s’accrocher à la conviction que la lumière se montrera bientôt au bout du tunnel. Nul n’aurait l’idée de s’arrêter ou pire, de revenir en arrière, lorsqu’il a l’impression de traverser l’enfer. Il faut continuer d’aller de l’avant, un pas après l’autre. Visualisez cette lueur d’espoir qui récompensera sous peu vos efforts et dites-vous que si votre situation actuelle est la pire que vous ayez vécu jusqu’à présent, il vous appartient de ne pas la laisser s’installer en gardant le cap vers vos résolutions. Vous allez peut-être hésiter, tâtonner, mais vous finirez par vous détacher de l’emprise et accéder à une nouvelle vie bien plus heureuse. Ne battez pas en retraite.
7. Chaque jour est une victoire
Dans la même optique que la traversée infernale du détachement, n’oubliez pas de célébrer chaque jour qui passe à vous libérer des griffes du PN comme une victoire. Rendez-vous compte de ce que vous avez déjà accompli et soyez-en fière. Même si l’issue heureuse vous semble encore loin, dites-vous que le plus dur est déjà derrière vous. À chaque action menée pour vous, pour votre épanouissement, vous avez fait preuve d’une grande force de volonté. Les félicitations s’imposent !
8. Ma situation est plus enviable que la sienne
Vous avez un avantage de taille face au manipulateur machiavélique : vous pouvez vous en sortir. Lui, non. Sa défaillance psychique est irrémédiable et il sera toujours une coquille vide, un monstre aux traits trompeurs, incapable de supporter sa propre compagnie. Donc s’il vous nargue en s’affichant tout sourire et peut-être au bras de sa nouvelle conquête, ne soyez pas dupe. Tout ceci n’est que mascarade pour vous faire enrager ou du moins, pour rassurer la bête frustrée par votre fuite. Même s’il vous semble que tout continue de tourner en sa faveur, qu’il conserve la sympathie et le soutien de ses prétendus amis, vous n’avez rien à lui envier. Il va rester enfermé dans ses schémas destructeurs toute sa vie et ses futures victimes sont bien plus à plaindre qu’à jalouser. Vous le savez, vous avez été à leur place. Vous êtes dans une position largement plus favorable que lui, soyez-en convaincue.
9. Je ne dois rien à personne
Vous avez vécu dans la culpabilité permanente, la peur de mal faire, les obligations de vous mettre en quatre pour combler les besoins d’un autre. Pourtant, vous ne devez rien à personne, hors individus légalement dépendants de vous, bien sûr. Ce n’est ni égoïste ni irresponsable de s’assurer que tout ce que vous décidez de faire relève effectivement d’un choix délibéré. Pour ne plus subir d’influence potentiellement néfaste, il va vous falloir apprendre à identifier vos aspirations profondes. Ainsi, en cas de dilemme si vous vous sentez sous la contrainte plutôt que dans le parti pris, rappelez-vous que vous êtes seul maître de vos actes. Ceux qui s’en offusquent ne respectent pas vos désirs et vos limites. Ce ne sont donc peut-être pas des personnes à conserver dans votre cercle intime.
Se répéter des affirmations clés comme ces 9 phrases puissantes pour se détacher d’un PN est un bon moyen de se recentrer en cas de tumultes et de doutes. Vous pouvez bien évidemment les adapter à l’envi et les partager avec nous et d’autres membres de la communauté Pervers-narcissique.com sur Facebook si vous le désirez. Maintenant que vous en avez compris le principe et l’intérêt, utilisez-les sans modération. Faites-en même des règles de vie et ne sous-estimez surtout pas leur pouvoir.